mue de murmures de Nathalie Carrié et de/avec Tabea Tysowski
MUE DE MURMURES est une proposition de danse/théâtre/vidéo, A la technique très légère, Qui s’adapte à différents lieux quotidiens ou des petites salles de spectacle, Et se joue dans une grande proximité avec le public. » qui est amené à naviguer dans ses positionnements : de sa condition d’hôte à celle de témoin en passant par le « être spectateur de ».
samedi 4 juin 2016
vendredi 24 janvier 2014
mercredi 5 octobre 2011
dossier de mue de murmures
Genèse du projet
Ce projet est né d’un désir d’approfondir nos univers singuliers et d’élaborer une création.
Nous avons questionné la nature de cette rencontre artistique :
- nos provenances artistiques
- état des lieux individuels, de ce que chacune défend, et réflexion sur ce qui nous est commun
- à qui s’adresse cette proposition/ les lieux de diffusion/ la place des spectateurs.
C’est dans « l’œuvre » de cette rencontre que sont arrivées les évidences, et que nous avons puisé le terreau de cette création.
Thématiques
Notre réflexion sur l’espace de représentation (quel espace est, ou devient scène),
L’adresse au public (ou le choix de la proximité),
nous a conduites à élaborer ce spectacle dans un appartement, avec pour pierre angulaire : le quotidien.
De là, nous développons les thématiques de :
- féminité et mémoire : questionner le genre féminin et l’héritage
- diversité et porosité des espaces : espaces :
clos/ouvert. réel/imaginaire. intérieur/extérieur.
Argument
Passer derrière l’écran de la fenêtre éclairée le soir avec les lumières changeantes d’un téléviseur allumé, pour aller voir qui est là.
Arriver en tant qu’hôte dans un réel qui n’est qu’une plateforme d’envol dans les murs de son intérieur.
« Ma maison est diaphane, mais non pas de verre.
Elle serait plutôt de la nature de la vapeur.
Ses murs se condensent et se relâchent suivant mon désir.
Parfois, je les serre autour de moi, telle une armure d’isolement…mais parfois, je laisse
les murs de ma maison s’épanouir dans leur espace propre, qui est l’extensibilité
infinie. »
Georges Spyridaki
Erratum
en forme de précisions sur la notion de duo
si l’une (tabéa tysowski) est exposée, occupant l’espace de la scène,
l’autre (nathalie carrié) est plutôt dans l’ombre, à proximité, présente.
………
il n’en demeure pas moins la notion de duo,
par la façon de mettre en œuvre ce projet instant après instant,
d’un lieu à un autre
…….
aller ensembles vers un territoire commun à inventer,
par des positionnements différents
……
l’une questionne, propose, élargit, resserre………
là où l’autre s’empare, s’approprie, relance…….
Elle serait plutôt de la nature de la vapeur.
Ses murs se condensent et se relâchent suivant mon désir.
Parfois, je les serre autour de moi, telle une armure d’isolement…mais parfois, je laisse
les murs de ma maison s’épanouir dans leur espace propre, qui est l’extensibilité
infinie. »
Georges Spyridaki
en forme de précisions sur la notion de duo
si l’une (tabéa tysowski) est exposée, occupant l’espace de la scène,
l’autre (nathalie carrié) est plutôt dans l’ombre, à proximité, présente.
………
il n’en demeure pas moins la notion de duo,
par la façon de mettre en œuvre ce projet instant après instant,
d’un lieu à un autre
…….
aller ensembles vers un territoire commun à inventer,
par des positionnements différents
……
l’une questionne, propose, élargit, resserre………
là où l’autre s’empare, s’approprie, relance…….
Tabea Tysowski se forme et expérimente dans différentes formes artistiques pour créer des spectacles singuliers, qui mêlent danse, cirque, théâtre et projections vidéo. D’origine Allemande, elle est issue des écoles de cirque: « l'Espace Catastrophe »à Bruxelles, »Carampa »à Madrid et « le Lido » à Toulouse. Dans sa recherche permanente elle complète sa technique de cirque ( fil de fer) par des pratiques telles que la danse, le butô, le théâtre gestuel et le clown, pour enrichir son vocabulaire scénique. Depuis quelques années, les projections vidéo font partie intégrante de ses performances et spectacles.
Après une solide formation de danse classique, Nathalie Carrié retrouve « le geste singulier », devient rapidement interprète (N.Desmarest/H.Maalem), s’engage pendant une dizaine d’années dans les créations de Pascal Delhay (Cie Klassmute), et crée ses compositions solo. Elle fonde la Cie In Fine en 2004, signe des projets multiformes, issus de questionnements mis en partage avec des chorégraphes, des plasticiens, des musiciens, des architectes, des circassiens
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